Pourquoi l’intérêt supérieur de l’enfant nécessite la réécriture de la loi Taubira

Depuis sa victoire à la primaire, François Fillon fait l’objet d’un feu de critiques sur trois ou quatre thèmes récurrents, dont celui de la filiation. Les uns l’accusent de refuser d’abroger la loi du 17 mai 2013, dite la loi Taubira, les autres regrettent qu’il refuse l’adoption plénière et le recours à l’AMP aux couples de même sexe. Sa position est-elle crédible ? Pour Elizabeth Montfort, présidente du pôle «Famille et Société» de l’Institut Thomas More et directrice du livre collectif « L’enfant oublié. Propositions pour la famille de demain » (éd. du Cerf, 2016), cette solution permet d’éviter une rupture de la filiation, mais le terme de «tutorat» ou de «parrainage» serait moins ambigü.