Accouchement sous X : texte intégral du Décret du 3 mai 2002
J.O. Numéro 105 du 5 mai 2002 page 8661.
J.O. Numéro 105 du 5 mai 2002 page 8661.
Il aura fallu près de 50 ans pour que le scandale éclate.
Pascale Odièvre ne connaîtra pas le nom de sa mère.
Nadège avait 4 ans la dernière fois que son père l’a vue. Elle n’avait pas eu d’autre choix que de suivre sa mère, qui avait quitté le domicile conjugal pour refaire sa vie avec un autre homme. Adoptée plénièrement par ce dernier quelques mois plus tard, elle ignorait qu’elle avait un autre papa quelque part. Un papa qui l’avait cherchée pendant près de 20 ans. Témoignage.
Né de père inconnu en 1972, Ulysse n’avait été reconnu que par sa mère Marie-France. Cette dernière n’étant pas en situation de l’élever, elle l’avait confié à sa propre mère, Eugénie, avant de couper les ponts avec l’ensemble de sa famille.
Rosa-Maria et Daniel sont espagnols. Ils vivent ensemble depuis 25 ans, sont « pacsés » depuis 1997 et ont deux enfants, Cristina, 17 ans et Ivan, 9 ans. Rien d’extraordinaire … Sauf qu’ils sont frère et sœur !
Deux petites filles de trois ans, échangées à la naissance à la suite d’une confusion à la maternité sicilienne de Mazara del Vallo, ont été restituées à leurs familles biologiques le 1er janvier 2001, en attendant l’issue légale de l’affaire. Les deux couples, dont l’un a déjà deux enfants, sont issus du même milieu social et vivent dans le même quartier. Ils se fréquentent désormais le plus possible afin d’éviter une rupture trop brutale aux fillettes.
Corinne n’a que 20 ans lorsqu’elle rencontre, sur les bancs de la Fac, celui qui deviendra son époux trois ans plus tard : Abdel-Haq, un étudiant en droit d’origine Marocaine qui « ne pratique pas la religion islamique ». A la naissance de leur fille Sara le 27 avril 1982, le couple part s’installer au…
Quatrième d’une famille de 15 enfants, Lucienne n’aspire, dès sa plus tendre enfance, qu’à acquérir son indépendance. Dans la Haute-Marne où elle habite, elle assiste, au début des années 50, à l’arrivée des Américains sur les bases militaires françaises.
« On s’aimait comme les amoureux de Peynet. Rappelle-toi toujours des amoureux de Peynet et tu n’oublieras jamais le nom de ton père » ressassait inlassablement Mauricette à sa fille.