Dans cette salle d’exposition du musée « Maison de la Mémoire indomptée », les cas de disparitions présentés s’étalent de 1969 à 2016. La majorité sont des Mexicains, mais on trouve également des Argentins, des Honduriens, des Salvadoriens ou des Guatémaltèques.
Plus de 28.000 personnes sont portées disparues au Mexique, un pays où les violences liées au trafic de drogue ont explosé en dix ans. Les chaussures suspendues au plafond par de simples ficelles sont celles d’un parent, d’un frère, d’une soeur, d’un enfant, qui depuis des années n’ont cessé de marcher à la recherche de leur proche. Un message sur la personne disparue est inscrit sur chaque semelle. « Les chaussures font partie de l’enquête (…) mais aussi de ce que les familles construisent en marchant », notamment à travers les lois qu’ils contribuent à créer, explique l’artiste. (…)
Présentée durant deux mois à Mexico, l’exposition « traces de mémoire » se déplacera ensuite dans d’autres États du Mexique. L’objectif des organisateurs est de la faire circuler jusqu’à Tijuana, ville frontalière de la Californie, pour ensuite se rendre aux États-Unis. « Parce que la politique des États-Unis est également responsable de cette situation », affirme l’artiste. (…)
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Source : Culturebox (avec AFP) du 11/05/2016.