Antoine Zoia, élève sans histoire de 1ère S au lycée Albert-Camus de Nîmes, avait disparu le 1er mars 2016 de Clarensac, où il vivait. Ce jour-là, l’adolescent avait quitté son domicile sans papiers ni téléphone, en lançant à son père et son frère : « Je reviens! »
Peu après, vers 16h, il avait été vu au bureau de tabac du village, achetant un briquet, alors qu’il ne fumait pas. Personne ne le reverra ensuite.
Malgré les moyens déployés par les enquêteurs, un avis de recherche largement diffusé et, récemment, de nouvelles vérifications de la cellule « Ariane », mise en place en janvier 2018 pour étudier les disparitions en lien avec Nordahl Lelandais, Antoine n’a jamais été retrouvé.
Jusqu’à ce que, samedi dernier, des chasseurs découvrent un squelette pendu dans le vallon du Vaoury Blanc, au dessus du chemin de Saint-Roman à Clarensac. Les objets trouvés à proximité ont été identifiés par la famille comme appartenant à Antoine.
Le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, a ordonné une autopsie et une expertise ADN en urgence pour « déterminer les causes exactes du décès », le dater et pouvoir « identifier le défunt ». Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée. « Le fait que le corps ait été retrouvé pendu ne signifie pas qu’il y ait eu suicide », commente une source judiciaire. Les résultats d’autopsie et ADN devraient être connus en milieu de semaine.
Sources : France 3, LeFigaro.fr, 20 minutes.fr du 30/09/2018.
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Le corps d’Antoine a été formellement identifié mardi 2 octobre 2018 grâce à ses empreintes dentaires, que conservait son dentiste.
Selon le procureur de la République de Nîmes Eric Maurel, l’autopsie pratiquée à l’Institut médico-légal du CHU Carémeau de Nîmes a permis d’exclure toute trace suspecte ou d’agression. L’hypothèse d’un suicide est donc privilégiée.
La zone où a été retrouvée le corps était particulièrement difficile d’accès : perdue dans la végétation et à une centaine de mètres du chemin le plus proche.
Sources : E-metropolitain.fr et Laprovence.com du 2/10/2018.