Dimanche 5 mai vers 12h40, Osnachi était enlevé dans le quartier de la Canebière après avoir échappé à la vigilance de sa mère, qui assistait à un office religieux dans une salle de prière évangélique.
Grâce à des images de vidéosurveillance, le ravisseur était rapidement repéré et une « alerte enlèvement » lancée.
C’est une cliente de l’hôtel où il était séquestré, près de la gare de Valence, qui a fait le rapprochement et alerté la Police.
Interpellé le soir-même sur les lieux, son ravisseur, un trentenaire sans revenus et sans profession, vivant chez ses parents, n’a pas été en mesure d’expliquer son geste, ni pourquoi il s’est rendu à Valence. Il avait déjà été condamné pour des vols et, selon le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, n’est « pas très bien dans sa tête », « pas équilibré ».
Une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » de mineur de moins de quinze ans a été ouverte.
Quant au petit garçon, retrouvé endormi tout habillé sur le lit, il n’avait pas subi de violences et était en bonne santé.
Sa mère s’est confiée au micro d’Europe 1 ce jeudi : « Je suis tellement reconnaissante envers Dieu et les gens de ce pays qui m’ont aidée à retrouver mon enfant. Je remercie aussi le travail de la police et toutes les personnes qui m’ont permis de retrouver mon enfant ». La mère a expliqué ignorer les raisons qui ont poussé cet homme à enlever son enfant : « Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Je ne sais pas pourquoi il a pris mon enfant ».
La famille d’Osnachi vit depuis trois semaines dans un squat en attendant que soit acceptée sa demande d’asile. « Nous serions tellement heureux de rester ici car on m’a beaucoup aidé. Je veux vivre en France, avoir des papiers, un travail. Nous serions vraiment heureux », a supplié sa maman.
Sources : LeParisien.fr, Europe1.fr, et Bfmtv.com du 08/05/2019.