Pour Jane Cowell, la directrice de l’organisme à but non lucratif, cette fermeture est liée, d’une part, à l’évolution des mentalités, au Canada comme partout dans le monde – la pression sociale est, par exemple, moins pesante sur les adolescentes qui tombent enceintes – et d’autre part, au déclin de l’adoption internationale – nombreux sont les pays qui choisissent de confier les orphelins à leur population plutôt qu’à des familles étrangères.
Les procédures d’adoption entre pays sont aussi de plus en plus lourdes. L’an dernier, cinq familles canadiennes qui étaient en cours d’adoption d’enfants japonais avaient vu leur procédure suspendue pendant plusieurs semaines, le temps que le ministère de l’Immigration et de la Citoyenneté du Canada règle une question juridique avec le Japon.
Les dossiers d’adoption traités par Choices seront transférés dans une des deux autres agences d’adoption encore en activité en Colombie-Britannique ou au ministère de l’Enfance et du Développement familial.
Sources : All Points West, CBC du 12/04/2019.