Plus de dix ans après les premiers crimes et la diffusion d’un portrait-robot en 2011, l’Office central pour la répression des violences aux personnes de la Direction de police judiciaire lance un nouvel appel à témoins pour retrouver « l’agresseur des bois » : de «type européen», âgé d’environ 60 ans et mesurant entre 1m80 et 1m90, il a les yeux «bleus très clairs», un visage «émacié» et des «cheveux grisonnants».
En juin 2008, il est filmé en plein jour par des caméras de vidéosurveillance dans le 13e arrondissement de Paris en train d’enlever une adolescente de 16 ans dans une Clio bleu foncé. Quelques minutes plus tôt, il l’avait menacée d’un couteau dans le hall d’un immeuble de la rue Nationale. Sa victime a été retrouvée dans la forêt des Grands-Avaux, à Champcueil, dans l’Essonne. Il s’agit de sa dernière agression répertoriée.
En juillet 2000, il enlève une jeune fille de 18 ans à un arrêt de bus, à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines. Quelques mois plus tôt, en avril 2000, il avait déjà kidnappé une adolescente de 15 ans à Antony, dans les Hauts-de-Seine, qu’il avait conduite dans une autre zone boisée de l’Essonne, à Hurepoix. Et c’est encore dans l’Essonne qu’en 1999, il enlève et viole sa victime, âgée de 18 ans, après l’avoir fait monter dans son véhicule sous prétexte de lui indiquer le chemin.
Sa première agression sexuelle connue remonte à 1998 en Charente-Maritime. L’homme vivait peut-être alors dans ce département.
Son modus operandi est toujours le même : il enlève sa victime en voiture sous la menace d’un couteau ou d’un cutter, lui interdit de le regarder et de fixer la route, l’interroge sur sa vie privée, lui vole son argent et ses bijoux avant de la violer dans un endroit isolé. Il prend ensuite la fuite après avoir dispersé les vêtements de sa proie à différents endroits du bois où il se trouve.
Vingt et un ans plus tard, ce prédateur rôde toujours. La Police diffuse, depuis mardi, ce nouveau portrait-robot.
Si vous êtes en possession de la moindre information, il est possible d’appeler le groupe d’investigation et de coordination sur les crimes en série au 0800 35 83 35 ou d’écrire au giccs@interieur.gouv.fr.
Sources : AFP et Le Figaro.fr du 02/04/2019.