(…) La révision veut permettre aux personnes liées par un partenariat enregistré de pouvoir adopter l’enfant de leur partenaire. Il faudra toujours, comme actuellement, l’aval du parent biologique sauf s’il est inconnu, absent depuis longtemps ou incapable de discernement. L’adoption sera aussi ouverte aux concubins. Dans les deux cas, les liens de filiation antérieurs ne seront pas rompus. (…)
Enfin, la réforme assouplit le secret de l’adoption. Les parents biologiques pourront recevoir des informations sur leur enfant donné à l’adoption, si ce dernier y consent une fois majeur. Si l’enfant est mineur, le consentement des parents adoptifs sera également requis. L’enfant adopté jouit quant à lui déjà dans le droit en vigueur d’un droit absolu de connaître ses origines. Le National a décidé par 94 voix contre 89 de créer une base légale pour les services de recherches et d’étendre ce droit aux frères et soeurs biologiques. (…)
(…) Lire l’article complet sur Arcinfo.ch du 30/05/2016.