Belgique : faute de solution légale, on installe des « boîtes à bébés »…

Comme l’accouchement anonyme, voire discret, est légalement impossible, chaque année, entre 50 et 100 femmes résidant en Belgique font le voyage vers Lille pour y accoucher sous X. D’autres mamans, incapables d’assumer l’arrivée d’un enfant, déposent leur nouveau-né dans une « boîte à bébés ». L’ASBL Moeders voor Moeders a inauguré un tel dispositif (un tiroir sécurisé, relié à une alarme) à Borgerhout (Anvers) en 2000. Une autre « boîte à bébés » vient d’être installée, fin janvier, à Evere (Bruxelles), à l’initiative de l’Asbl Corvia.

Qu’est-il arrivé à Nathalie Mazot, disparue en 1982 à l’âge de 14 ans ?

C’est ce que l’on appelle un « cold case », une affaire non résolue. Depuis trente-trois ans, Yolande Guyot, 77 ans, la mère de Nathalie, cherche à savoir ce qu’est devenue sa fille. Soutenue par l’association Aide aux parents d’enfants victimes, elle a déposé en 2008 une plainte pour enlèvement et séquestration afin de relancer l’affaire, alors classée. Refusée par un premier juge d’instruction en 2014, la cour d’appel de Lyon a décidé que des vérifications supplémentaires pourraient mener à la solution du mystère… Mais on attend toujours que des fouilles soient entreprises dans la cave d’un bar de nuit de mauvaise réputation situé dans le quartier Saint-Paul du Vieux-Lyon, fréquenté à l’époque par l’adolescente.

Issoire : Antoine serait mort d’une overdose d’héroïne

Neuf ans après, l’énigme de la disparition du petit Antoine à Issoire (Puy-de-Dôme) est-elle en passe d’être résolue ? Sa mère, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 32 ans et son ex-compagnon, Sébastien Ribière, 37 ans et actuellement incarcéré pour un trafic de cocaïne en récidive, qui ont toujours expliqué cette disparition par un enlèvement, ont été mis en examen pour homicide involontaire par manquement délibéré, recel de cadavre, modification de l’état des lieux d’un crime et dénonciation mensongère ayant entraîné de vaines recherches.