L’arbre généalogique tient un rôle déterminant dans le déclenchement de la maladie. Elle serait intimement liée à la reviviscence d’une mémoire ayant trait à des événements familiaux antérieurs, à la fois douloureux et secrets. De l’infarctus du myocarde au cancer, de l’ulcère gastroduodénal à la dépression, de nombreux troubles de santé en deviennent les prolongements, génération après génération.
Si nous avons peu l’occasion, une fois adulte, de faire un retour conscient sur notre histoire familiale, la maladie nous le demande impérativement. Identification aux aïeux, décès prématurés des parents et/ou des frères et soeurs par maladie, accident ou suicide, préférences entre frères et soeurs, mésententes graves entre membres d’une même parenté, mariages sans amour, remariages, liaisons extra-conjugales, relations incestueuses, secrets sur la filiation ou sur les causes exactes des décès familiaux, inhibition des talents personnels, traumatismes historiques et expatriations, etc.
Pour toutes ces raisons, le passé peut demeurer, en effet, une masse confuse tant que la conscience n’y a pas opéré un éclaircissement parmi les éléments habituels. Ainsi, au fur et à mesure que l’on avance en âge, il est impératif, pour mieux gérer le risque-maladie, de connaître les antécédents familiaux survenus aux différents âges de sa lignée. C’est la meilleure manière de se soustraire aux programmes généalogiques en les anticipant par une analyse dont ce livre nous propose ici tous les éléments.
La maladie, une mémoire généalogique, un livre d’Elisabeth Horowitz – Editions Dervy.